Le blog de Prose Café

macabres cambrures

Macabres Cambrures lie Éros et Thanatos. Cléo et Jean, personnages récurrents de ces nouvelles, sont prisonniers de situations troubles et mortifères.

« Jean était seul. Il eut peur, et partit en courant dans la chaleur de la nuit d’été dans un champ de luzerne baigné de lune. Il n’osait pas se retourner, par crainte de ne plus voir la grange. Ou pire, d’apercevoir son amante. »


Marionnettes sortant de scène lors d’un spectacle dont l’érotisme n’a que le drame comme issue, ils se relèvent pourtant à chaque lever de rideau, pour rejouer leur destin dans de nouveaux costumes, sans avoir appris des saynètes précédentes…

 

Pour commencer, merci à ChocolatCannelle de e-ros, collection des éditions Dominique Leroy de m’avoir confier ce recueil de nouvelles.

 

 

Pauvres hommes que nous sommes !

 

Dans ce recueil de nouvelles, les femmes, représentées par Cléo, sont impérieuses, capricieuses, prennent, possèdent pour au final en jouir. Les hommes, à travers Jean, sont des jouets, des servants à la merci du plaisir de ces dames.
Les pensées, émotions, sensations… de Jean, le narrateur, sont justes, sans partir dans le mélo ni macho, simplement au service de la gente féminine.
Cela change !

 

C’est vraiment bien écrit, je me suis retrouvé immergé dans les nouvelles, faire parti de l’histoire.
La fin de chacune d’elles est déroutante, troublante, surtout la dernière (j’ai adoré >:-P).

Dim 30 nov 2014 Aucun commentaire